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Raid éclair à Sonderborg (Danemark) et retour

Citation 03/08/2015 admin Laisser un commentaire

Raid éclair à Sonderborg – EKSB (Danemark) et retour

Baisy-Thy, 1er août

Petite infidélité à mon FK9, Pierre m’a proposé une petite balade jusqu’au Danemark aujourd’hui et retour dans la foulée en VL3. Inimaginable de refuser l’invitation. Les logs de nav en poche, le plan de vol déposé, on décolle en 32 à 10H30 direction Nicky à l’ouest d’Anvers avant de passer la frontière.

Nous avons choisi, pour le trajet aller de mettre le cap sur les îles de la Frise du côté allemand et d’effectuer un parcours maritime de 140 km environ. Cela représente deux fois une traversée Le Touquet- Lydd, ou encore les 3/4 d’un St Tropez-Calvi. J’adore ce genre de vol.

Tout y est calme, limpide, vraiment pas stressant. Bien sûr on est très loin du cône de sécurité, mais on s’est mis très au clair au cas ou…

On a de la chance, c’est CAVOK du Cap Nord à Gibraltar, léger vent cross. Nous prenons contact avec Dutch Mil qui ne nous quittera plus avant l’Allemagne. Deuxième contact à l’approche de la frontière, en d’autres termes, silence radio sur tout le territoire hollandais. Comme d’habitude, vol facile aux Pays-Bas à condition de rester à 1200 ft. D’ailleurs, on n’a pas le choix, au dessus c’est la TMA A d’Amsterdam 😉

Tout le temps donc d’apprécier que ce pays est plein d’eau.

(En cliquant sur les photos, on accède au diaporama)

On est parti pour une vraie balade, sans la moindre recherche de performance et on fera d’ailleurs quelques 360, le temps de faire quelques photos.

Plein d’eau donc, ce pays plat qu’est la Hollande dont la moitié du territoire est situé sous le niveau de la mer. En photo c’est parlant

Bon, je dois faire attention aux droits d’auteur car je photographie des champs rectangulaires chers à un jeune pilote d’Airbike 😉

Mais ici, c’est de l’eau entre chaque parcelle qu’il faut drainer grâce à des moulins à vent…

Ici, je triche. Ce sont des vues prises lors d’un précédent vol, d’ailleurs on peut apercevoir le pitot de mon FK9.

Et toujours de l’eau partout. Ce sera le cas au Danemark également.

Passage de la frontière allemande à l’approche des îles de la Frise, un des moments fort attendus du parcours. Partout des réserves naturelles avec sanctuaires d’oiseaux. Vol à 2000 ft obligé.

Là, on est parti pour 140 km au dessus de l’eau entre 2000 et 2500 ft. Il est amusant de constater que j’ai enclenché mon Ipad en sortant de Belgique (jusque là, on connait le chemin par coeur 😉 ) et les moyennes sont très différentes du track de Pierre (plus haut) qui tient compte du taxi, du décollage, du temps que l’on prend à faible vitesse pour ouvrir le plan de vol, de se régler en l’air. Bref, un tas de petites choses dont il faut tenir compte et qui, bout à bout, font sérieusement chuter la moyenne. 211 km/h en tenant compte de tout et 231 km/h avec un track déclenché 15 minutes plus tard, sur un vol de 3h30!

La Frise, c’est beau!

Baltrum…

Langeoog

Et on quitte les îles pour la haute mer en croisant quelques cargos

Et retour sur le continent pour se rendre compte que l’Allemagne est un immense champ d’éoliennes à perte de vue.

Traversée de la frontière danoise et à nouveau de l’eau partout.

Moi, j’adore ces paysages, des petits ports, des voiliers partout, des habitants pas stressés. Assurément un certain art de vivre.

La destination Sonderborg (EKSB) est en vue…

Verticale terrain qui annonce une finale de rêve au dessus de l’eau.

ET la voila…

Circuit de Boeing of course pour avoir le temps d’apprécier.

Accueil fabuleux, la tour nous attendait (l’agent nous dira même au revoir en français). Pour le refuelling, 100LL avec carte de crédit et self service. Un peu chère quand même (mais j’ai oublié 😉 )

Quelques belles machines au parking.

Un ATR 72-500 (aucun mérite avec Google, ils donnent même la date de mise en service), noir mat: Superbe!

Un peu de pub…

Pour West Air Europe bien sûr …

Malheureusement, il faut repartir.

Trajet différent par l’Allemagne jusqu’à la frontière belge.

Au revoir le Danemark.

Et vol tranquille au FL75 au dessus de la couche jusqu’à la frontière belge.

Tout est calme, luxe et volupté !

Belle incitation au voyage que ces régions.

A très vite pour de nouvelles aventures.

Marc

Les balades

Salon ULM de Blois 2014

Image 01/09/2014 admin 2 commentaires

Samedi 30 août, 08:30.

Temps pourri sur Baisy-Thy. Ca devient presque une habitude que de commencer ainsi, mais tout est bouché autour de nous. Petit coup de téléphone à Belgocontrol pour retarder le plan de vol. 09:05, moteur chaud au seuil de la 23 et… GO pour un vol à destination de Blois (LFOQ) et le salon ULM 2014 avec Harald comme copilote. Temps bof, mais ça passe. C’est le moment de faire le pare-brise 😉

Sous la couche, il pleut.

A 2000 ft on est bien

Le ciel devient de plus en plus lumineux, une belle journée s’annonce devant nous.

Enfin la Loire et ses chateaux. On aperçoit au loin Chambord. L’origine du château actuel remonte au xvi^e siècle et au règne du roi de France François I^er qui supervise son édification à partir de 1519. Chambord n’a pas été conçu pour être une résidence permanente, mais un pavillon de chasse … François Ier aimait s’y retirer, pour s’adonner au plaisir de la chasse, réservé à l’époque à la noblesse. Il ne séjourna que très peu au château, le laissant vide de meubles et d’habitants après chaque passage et, finalement, inachevé…
Au fil des siècles, d’autres personnages et rois de France y ont séjourné et ont continué à embellir le château, dont le Roi Soleil, Louis XIV. http://loire-chateaux.org/les_chateaux/Domaine-Chambord/Edito/208678.html

Vient ensuite Chenonceau. Mon préféré!

« Château des Dames » pour l’histoire de France, bâti en 1513 par Katherine Briçonnet, embelli successivement par Diane de Poitiers et Catherine de Médicis, Chenonceau fut sauvé des rigueurs de la Révolution par Madame DupinCette empreinte féminine est partout présente, le préservant des conflits et des guerres pour en faire depuis toujours un lieu de paix.Le Château de Chenonceau possède une exceptionnelle collection muséale de peintures de grands maîtres : Murillo, Le Tintoret, Nicolas Poussin, Le Corrège, Rubens, Le Primatice, Van Loo… Ainsi qu’une rarissime sélection de Tapisseries des Flandres du XVIème siècle.

Tout au long de son histoire, ce château emblématique a toujours attiré les talents et inspiré les plus grands artistes. Transmettre la beauté, allier l’élégance de l’architecture à celle de l’esprit, c’est aussi partager un art de vivre raffiné.Au Château de Chenonceau, la mise en fleurs de chacune des pièces, somptueusement meublées, ajoute encore au raffinement. Chambre des cinq reines, salon Louis XIV, grande galerie sur le Cher, étonnantes cuisines construites dans les piles du pont, Cabinet Vert de Catherine de Médicis…Pas à pas, Chenonceau vous transporte à travers l’histoire, ses rêves et ses secrets.

http://www.chenonceau.com/index.php/fr/lechateau/presentation?Itemid=53&rub=chateau

C’est pas tout ça, on ne peut plus se poser à Blois à partir de 12:00; et là, on a un peu traîné… Donc, direction château d’eau de Lande-Le-Gaulois, point d’entrée officiel pour une intégration en 30 main gauche gazon. Il y a beaucoup de monde en l’air, mais finalement, vu la dimension du circuit d’aérodrome, c’est bien plus simple qu’à Baisy-Thy le week-end 😉

Accueil bien organisé et structuré. Un camion de 100LL nous attend à l’entrée du parking et pas mal de bénévoles pour nous guider jusqu’à l’arrêt final. Du beau boulot. Terrain bien tondu pour l’occasion sur les différents TWY. Belle organisation pour un novice comme moi qui n’était jamais allé à Blois pour cette manifestation.

Le salon:

Pas mal d’exposants, beaucoup de machines et possibilité de faire des essais (que je n’ai pas fait).

Le Skyleader de Kappaman était exposé avec sa superbe peinture.

Un hélico sur balances à 282 kg! Pas mal du tout

De nombreuses démonstrations en l’air.

Quelques nouveautés comme cette DUC à pas variable 2 ou 3 pales extrêmement légère (sauf son prix): 6.8 kg pour la bipale Constant Speed complète et 8.4 kg pour la tripale . La bipale Constant Speed ne fait que 2 kg de plus que la Flash tripale à pas fixe réglable au sol!

Cherchez l’erreur…

Les rencontres:

Quelques forumeurs du forum ULM LSA ELA s’étaient donnés rendez-vous sur le stand VIJA (moteur Suzuki avionné) pour un petit apéro-dèj samedi midi. Quelques photos en vrac…

Gazaile100 y exposait son superbe XK9 à moteur VIJA. ULM FK9 Mark3 à l’origine à train tricycle reconverti en train classique après beaucoup de sueur et de copie revisitée. Déco deux tons splendide .

Le bivouac:

Il faut voyager léger, c’est ce qu’on a fait 😉 Une tente d’une personne et demi pour deux, ça tient chaud, donc pas de sac de couchage pour Harald. Ca se monte comment ce truc?

Bon, on y est arrivé… Il avait quand même pensé emporter un matelas gonflable (mais rien pour le gonfler)… quel touriste!

Ca c’est le beauty case d’Harald.

De vrais pros…

Voisins sympas A notre droite, un superbe QuickSilver d’époque (club des « vieux deb »)

A notre gauche, un Eurostar (Kitfox22 sur la toile)

Il fut même possible de prendre une douche chaude dimanche matin. Il faut dire qu’on a été réveillé dès 6 heures par les paramoteurs qui s’étaient donné le mot de tous venir survoler notre havre de repos! L’an prochain, on leur coupera les suspentes (dixit Kitfox22, et j’abonde dans son sens ;-))

Le retour:

Départ vers midi comme on était venu pour quitter la ZRT mise en place pour la circonstance.

Et rapidement retour dans une zone nuageuse qui n’est pas encore très épaisse mais qui va progressivement monter. Mais cette fois, il n’y a qu’une couche et pas de risque de voir un plafond qui se referme.

A aucun moment ce fut overcast, et donc, pas piégeux. Mais quel spectacle…

Et retour dans le nord, sous la couche cette fois et, comme d’habitude, de quoi rincer la machine avec slalom entre les averses. Quel contraste de luminosité!

Atterri à Baisy-Thy après 2h44 de vol pour 477 km.

Vivement la prochaine sortie…

Harald et Marc.

Les balades

Ile d’Yeu mai 2014

Image 04/05/2014 admin Laisser un commentaire

Samedi 3 mai, Baisy-Thy.

Un rassemblement FK est prévu à Biscarosse ce week-end. Le temps est pourri partout (comme d’habitude) et donc, changement de programme. L’Ile d’Yeu est quand même 250 km plus au nord que le bassin d’Arcachon et la météo y semble plus clémente ce matin. Départ donc avec deux machines, le MCR de Luciano et Chantal et moi, seul à bord de mon FK9 ELA. Peu après Maubeuge, je demande à monter au FL75, question de ne pas perdre trop de temps par rapport au MCR.

En montée, à 7000 ft à 160 km/h IAS avec un taux de 250 ft/min, mon GPS indique encore 217 km/h sol. C’est sûr, on a le vent dans le dos!

Petit arrêt pour refueler à Ancenis (LFFI) au nord-est de Nantes. Terrain que je découvre et qui vaut le détour. Décollage sur la 07, passage au dessus de la Loire et cap au sud-ouest dans les TMA de Nantes. Sur la droite on aperçoit l’ile de Noirmoutier et on devine même le passage du Gois qui permet de rejoindre le continent à marée basse.

Petit survol maritime de quelques minutes et c’est déjà la descente vers l’île d’Yeu. L’aérodrome est au nord-ouest de l’île. Petit coup d’oeil sur ce qu’en dit l’office du tourisme: http://www.ile-yeu.fr/Zoom-sur/L-ile-d-Yeu-en-bref « Complètement insularisée aux environs de 5000 avant notre ère, l’île d’Yeu se situe à 17km au large de la côte vendéenne. l’Ile concentre sur ses 23 km² de terres émergées une grande diversité de paysages : longues plages et dunes côtières fixées par des bois de résineux ; côte sauvage aux falaises altières enserrant des criques de sable blond ; landes à l’herbe rase où frissonnent les armérias ; chemins creux sillonnant les combes et côtoyant les falaises ; bocage aux multiples parcelles où se nichent à l’abri des frondaisons de saules et de prunelliers et les maisons basses au toit de tuiles et volets de couleur.

Longtemps 1er port thonier de la côte atlantique, l’Ile d’Yeu voue encore à la pêche une place active, débarquant sur ses quais : bars, lottes, soles, turbots, dorades, merlus et autres barbarins qu’avoisinent les nobles crustacés.

Ile de 5000 habitants dont un quart a moins de 25 ans, l’Ile d’Yeu est une terre vivante, conviviale, profondément marquée par cet appel du large qui envoûte tous ceux, amoureux de la mer, qui ont, un jour, choisi d’y jeter l’ancre ne serait-ce qu’un moment. Ne dit-on pas ici : » Oya deux jours, Oya toujours »

Promenade à Port-Joinville. D’ailleurs son histoire n’est pas banale (Wikipedia) »

Jusqu’au xvii^e siècle, seul un petit port naturel existait, protégé par deux jetées de pierre. Il était apprécié comme étape entre Bordeaux et les ports du Nord, particulièrement par les marins bretons, d’où son nom de « Port aux Bretons » puis, plus tard, de « Port-breton »

Au xvii^e siècle, un nouveau quai fut construit. En 1846, le port fut rebaptisé Port-Joinville en l’honneur de François d’Orléans, prince de Joinville, qui avait contribué à son développement. Au xx^e siècle, s’ajoutèrent un bassin, un port de pêche moderne et un port de plaisance. Depuis 2005, des catamarans peuvent être mouillés à côté de la gare maritime.

Le 19 février 1973, à 2 heures du matin, le cercueil du maréchal Pétain est enlevé par des membres d’un commando d’extrême-droite commandité par Jean-Louis Tixier-Vignancour (celui-ci n’étant pas présent sur les lieux) ; cet avocat célèbre, ancien candidat à l’élection présidentielle (1965) et sympathisant de l’OAS, avait monté cette opération dans le but de transférer la dépouille du Maréchal Pétain à l’ossuaire de Douaumont (Verdun). Ce transfert correspondait à un souhait de Pétain, tel qu’écrit dans son testament de 1938, qui souhaitait reposer auprès des centaines de milliers de soldats français qui y sont tombés. Mais l’enlèvement est découvert, le cercueil est caché dans un garage de Saint-Ouen, avant que les membres du commando soient arrêtés et révèlent le lieu où la dépouille du maréchal est cachée.

Hôtel cosi et très calme au bord de l’océan

Thierry et son épouse nous ont rejoint en soirée avec leur VL3.

Je tente bien de négocier un troc, tant cette machine est belle. Mais rien à faire, je manquais d’argument face à un train rentrant, pas variable, double Dynon Skyview 7″, Pilote automatique…

Tour de l’île à vélo dimanche matin avant de décoller vers midi, non sens faire un dernier survol de l’île.

Les balades

FRIEDRICHSCHAFEN avril 2014

Image 13/04/2014 admin Laisser un commentaire

Vendredi 11 avril

Départ vers Friedrichshafen vers 15:00. Temps assez gris et froid mais ça va s’améliorer vers l’est. 2h50 de vol et approche de Konstanz (Constance)

Située sur les rives pittoresques du Lac de Constance (ou Bodensee en allemand), la ville de Constance, fondée au premier siècle après J.-C., est devenue par la suite un important centre religieux, avant d’être connue comme le seul endroit où un pont permettait de traverser le Rhin. L’un des principaux attraits touristiques de Constance est la vieille ville, qui abrite la célèbre cathédrale datant du 7ème siècle. Suite à une anomalie du tracé frontalier, Constance se trouve en territoire suisse, à quelques pas seulement de la ville suisse de Kreuzlingen. (Réf. Office du tourisme de Constance)