Samedi 3 mai, Baisy-Thy.

Un rassemblement FK est prévu à Biscarosse ce week-end. Le temps est pourri partout (comme d’habitude) et donc, changement de programme. L’Ile d’Yeu est quand même 250 km plus au nord que le bassin d’Arcachon et la météo y semble plus clémente ce matin. Départ donc avec deux machines, le MCR de Luciano et Chantal et moi, seul à bord de mon FK9 ELA. Peu après Maubeuge, je demande à monter au FL75, question de ne pas perdre trop de temps par rapport au MCR.

En montée, à 7000 ft à 160 km/h IAS avec un taux de 250 ft/min, mon GPS indique encore 217 km/h sol. C’est sûr, on a le vent dans le dos!

Petit arrêt pour refueler à Ancenis (LFFI) au nord-est de Nantes. Terrain que je découvre et qui vaut le détour. Décollage sur la 07, passage au dessus de la Loire et cap au sud-ouest dans les TMA de Nantes. Sur la droite on aperçoit l’ile de Noirmoutier et on devine même le passage du Gois qui permet de rejoindre le continent à marée basse.

Petit survol maritime de quelques minutes et c’est déjà la descente vers l’île d’Yeu. L’aérodrome est au nord-ouest de l’île. Petit coup d’oeil sur ce qu’en dit l’office du tourisme: http://www.ile-yeu.fr/Zoom-sur/L-ile-d-Yeu-en-bref « Complètement insularisée aux environs de 5000 avant notre ère, l’île d’Yeu se situe à 17km au large de la côte vendéenne. l’Ile concentre sur ses 23 km² de terres émergées une grande diversité de paysages : longues plages et dunes côtières fixées par des bois de résineux ; côte sauvage aux falaises altières enserrant des criques de sable blond ; landes à l’herbe rase où frissonnent les armérias ; chemins creux sillonnant les combes et côtoyant les falaises ; bocage aux multiples parcelles où se nichent à l’abri des frondaisons de saules et de prunelliers et les maisons basses au toit de tuiles et volets de couleur. 

Longtemps 1er port thonier de la côte atlantique, l’Ile d’Yeu voue encore à la pêche une place active, débarquant sur ses quais : bars, lottes, soles, turbots, dorades, merlus et autres barbarins qu’avoisinent les nobles crustacés. 

Ile de 5000 habitants dont un quart a moins de 25 ans, l’Ile d’Yeu est une terre vivante, conviviale, profondément marquée par cet appel du large qui envoûte tous ceux, amoureux de la mer, qui ont, un jour, choisi d’y jeter l’ancre ne serait-ce qu’un moment. Ne dit-on pas ici :   » Oya deux jours, Oya toujours  » 

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Promenade à Port-Joinville. D’ailleurs son histoire n’est pas banale (Wikipedia)  »

Jusqu’au xvii^e siècle, seul un petit port naturel existait, protégé par deux jetées de pierre. Il était apprécié comme étape entre Bordeaux et les ports du Nord, particulièrement par les marins bretons, d’où son nom de « Port aux Bretons » puis, plus tard, de « Port-breton »

Au xvii^e siècle, un nouveau quai fut construit. En 1846, le port fut rebaptisé Port-Joinville en l’honneur de François d’Orléans, prince de Joinville, qui avait contribué à son développement. Au xx^e siècle, s’ajoutèrent un bassin, un port de pêche moderne et un port de plaisance. Depuis 2005, des catamarans peuvent être mouillés à côté de la gare maritime.

Le 19 février 1973, à 2 heures du matin, le cercueil du maréchal Pétain est enlevé par des membres d’un commando d’extrême-droite commandité par Jean-Louis Tixier-Vignancour (celui-ci n’étant pas présent sur les lieux) ; cet avocat célèbre, ancien candidat à l’élection présidentielle (1965) et sympathisant de l’OAS, avait monté cette opération dans le but de transférer la dépouille du Maréchal Pétain à l’ossuaire de Douaumont (Verdun). Ce transfert correspondait à un souhait de Pétain, tel qu’écrit dans son testament de 1938, qui souhaitait reposer auprès des centaines de milliers de soldats français qui y sont tombés. Mais l’enlèvement est découvert, le cercueil est caché dans un garage de Saint-Ouen, avant que les membres du commando soient arrêtés et révèlent le lieu où la dépouille du maréchal est cachée.

Hôtel cosi et très calme au bord de l’océan

 

Thierry et son épouse nous ont rejoint en soirée avec leur VL3.

Je tente bien de négocier un troc, tant cette machine est belle. Mais rien à faire, je manquais d’argument face à un train rentrant, pas variable, double Dynon Skyview 7″, Pilote automatique…

   

Tour de l’île à vélo dimanche matin avant de décoller vers midi, non sens faire un dernier survol de l’île.